Pâtes simplissimes aux courgettes – ou l’offrande au Dieu basilic

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La semaine dernière, je suis passée chez Denner. Pour les non-suisses, le Denner est une moyenne surface où l’on trouve de tout pour dépanner, sauf le vin et l’alcool qui sont présents en quantité proportionnellement douteuse. Pour le reste, c’est pas top, mais il y a souvent des actions de produits de marques (les pâtes Barilla, miam) et du coup ça vaut la peine d’y faire un saut de temps en temps.
Je fais un saut chez Denner, donc. Et là, qu’est-ce que je vois? QU’EST-CE QUE JE VOIS???

Basilic

Un pot de basilic. Un « beau » plant de basilic (en vrai il est pas mal rabougri, mais je m’en vais te me le bichonner, moi) qui sent l’été. Ça oui, il a beau être moche, il sent l’été. Il donne envie de tomate-mozza, d’aubergines grillées, d’une tartinade de fromage de chèvre à l’huile d’olive…Franchement, sincèrement, suis-je la seule à penser que le basilic mérite, au titre de divinité de l’été, des offrandes rituelles, un autel et des petites bougies qui brûlent nuit et jour à ses pieds? Oui, certainement. Mais tous ces superlatifs, c’est juste pour signifier le pouvoir du basilic sur ma perception des saisons (la preuve, le jour d’après, je me suis offert des ballerines toutes trou-troutées). D’ailleurs, contrairement à ce que j’ai dit dans ce post, le basilic est ma fine herbe préférée. Na.

A mon goût, le basilic est tellement parfumé qu’on peut arriver à des résultats très délicieux culinairement parlant sans trop de chichis. Et donc, j’ai usé la chose pour un plat super simple-méga bon: les pâtes aux courgettes.

Franchement, c’est si simple que j’ai presque honte de le publier. Mais bon, simplicité ne doit pas être source d’égoïsme et je partage donc avec vous cette chouette recette qui se prête aussi bien à un tupperware pour le boulot qu’à un repas express entre amis (accompagné d’une bonne bouteille de rouge, italien de préférence).

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Ingrédients pour 2 personnes

Deux courgettes moyennes
Un petit oignon
Une gousse d’ail
Huile d’olive
1-2 cs de jus de citron (selon goût)
Sel et poivre du moulin (ça fait plus chic, poivre du moulin)
DU BASILIIIIIIC

Des pâtes, formes et poids à votre convenance (je suis boulimique des pâtes et donc la quantité que je m’attribue n’est pas du tout représentative de celle d’un être humain de sexe féminin moyen hors d’Italie, et encore)

Préparation

  1. Mettre l’eau à chauffer pour les pâtes (on est prévoyant ou on ne l’est pas).
  2. Emincer l’oignon. Peler les courgettes, ou pas ou à moitié, c’est la beauté de la chose. Les détailler en fines demi-rondelles; c’est ce que j’ai fait pour cette fois, mais j’aime bien aussi les couper en longues bandelettes à l’économe. Encore pour cette fois, feel free.
  3. Faire chauffer un peu d’huile d’olive à feu très chaud dans une poêle. Lorsque l’huile est chaude, ajouter l’oignon et baisser sur feu moyen. Faire revenir jusqu’à ce que l’oignon soit translucide.
  4. Ajouter les courgettes. Le temps de cuisson varie entre 5 et 10 minutes, moi je préfère moins que trop, quand ça reste croquant. Pendant que les courgettes cuisent, ajouter la gousse d’ail émincée ou pressée et le jus de citron. Assaisonner.
  5. Bien entendu, vous aurez ajouté les pâtes en cours de route ce qui veut dire qu’elles sont maintenant quasi cuites. Retirer les courgettes du feu et ajouter maintenant, et uniquement maintenant, le basilic. Si on le met avant, il devient brunâtre et perd du goût. Blasphème.
  6. Assembler le tout et ajouter un poil d’huile d’olive et de parmesan.

 

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