Je suis plutôt « salé » que « sucré ».
Comme je suis plutôt chien que chat et olives vertes plutôt qu’olives noires. Mais je reste très tolérante avec tout le monde (sauf les gens qui vénèrent trop leur chat. Ma tolérance a des limites.)
Dernièrement, une de mes collègues adorable et fine gourmette m’a fait remarquer qu’il y avait peu de recettes sucrées sur le blog. Certes. Mea culpa supra maxima.
Mais c’est pas de ma faute! J’aime cuisiner le salé. Une sauce béarnaise, des petits pois croquants, un morceau de fromage font largement plus battre mon cœur qu’une mousse au chocolat ou une tranche de gâteau. Idem au restaurant: à moi les entrées, à bas les desserts (bon ok, je n’en commande pas mais je mange la moitié de celui de J. parce que finalement, ça a quand même l’air bon). Je crois que je serais capable de recommander une entrée alors que les autres mangent les desserts. Sans blague.
Alors j’ai décidé de remédier à la chose. J’ai commencé par des tartelettes à la rhubarbe façon cupcakes. C’était bon. Les photos traînent dans mon ordi. Mais ça ne m’a pas vraiment convaincue, trop de travail pour un résultat bon mais un peu écœurant. C’est aussi ça avec le sucré: je trouve que ça prend du temps! Trop en tout cas pour le plaisir que j’ai à le manger. (Dit la nana qui a préparé des chips au riz soufflé qui ont pris 10’000 ans. Mais ça valait la peine. La recette bientôt.)
Donc on laisse tomber les tartelettes et on revient vers du simple, des goûts purs et vrais, de la rapidité mais du plaisir gustatif. Oui c’est possible.
Ça fait un moment que je pense à cette verrine, parce que j’en vois à la boulangerie et que ça me fait envie. Et comme on est jamais aussi bien servi que par soi même… voilà. En plus, c’est la saison des fraises et de la rhubarbe, il faut en profiter. Et cette compote a vraiment le goût de printemps. (Label « printemps » certifié par votre testeur attitré, j’ai nommé J.)
On peut servir cette verrine en dessert ou au brunch, se la préparer pour le petit déj ou pour la pause de midi au travail. On peut la préparer dans des moyennes verrines, dans des pots à confiture, dans de petites verrines… tout est bon à essayer!
* Les choses roses et tournicotées en décoration, ce sont des épluchures de rhubarbe: jolies mais pas très bonnes! à enlever avant de manger (on ne rit pas. Ce concept est peut être inconnu pour certains.)
Pour 4 verrines moyennes
Temps de préparation: 15 minutes Temps de cuisson: 10 minutes
Ingrédients
Pour la compote:
150g de fraises (poids des fruits préparés)
150g de tiges de rhubarbe (poids des fruits préparés)
2 cuillères à soupe de sucre
1cm (= une noix) de gingembre frais râpé
400g de yogourt nature (pour changer un peu: grec, au lait de brebis ou de chèvre)
De la granola (du commerce ou maison … comme dans cette recette, mais sans chocolat!)
Des grains de grenade (optionnel)
Préparation
- Laver, équeuter et couper les fraises en petits morceaux. Peler la rhubarbe. Râper le gingembre.
- Mettre les fruits, le gingembre et le sucre dans une casserole et faire cuire à feu moyen à couvert pendant 5 minutes. Après 5 minutes, enlever le couvercle et laisser cuire encore 5 minutes. Laisser tiédir.
- Répartir la compote dans le fond des verrines, recouvrir de yogourt, parsemer de granola et de grains de grenade. Manger!
Truc & astuce n°1: si vous êtes un bec à sucre, mélangez un peu de sucre ou de miel au yogourt.
Truc & astuce n°2: Cette verrine peut se préparer dans des bocaux et se conserve quelques jours au frais pour vos en-cas de la journée au travail. Gardez simplement la granola à part et ajoutez-la au dernier moment.
Truc & astuce n°3: si vous êtes un méga flemmard, on peut remplacer la compote par quelques cuillères de confiture. Oui oui. On peut.
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