La recette d’aujourd’hui n’en est pas vraiment une.
Je l’ai concoctée entre deux chansons pour enfants et une purée carotte-fenouil qui a largement fini sur tout ce qui se trouvait dan un rayon de 30 cm autour du minus hilare qui était censé la manger. Bref, je n’ai pas eu le courage de peser, noter, ajuster les quantités. Mais comme le résultat vaut la peine et que surtout j’ai un concept a partager avec vous, je la publie quand même.
Depuis le temps, vous savez que ce que j’aime dans la cuisine c’est:
1) Respecter les saisons, les producteurs et l’environnement en utilisant de bons produits
2) S’éclater en imaginant des recettes inédites ou improbables, avec les ingrédients à disposition dans nos placards
3) Pouvoir y aller un peu « à l’arrache », ce qui explique que la pâtisserie, c’est vraiment pas mon truc.
(retenez bien ces points, on y reviendra par la suite)
La non-recette d’aujourd’hui est une invitation à essayer de cuisiner dans cet état d’esprit. Pas besoin de suivre une recette pas à pas pour bien manger. Pas besoin de suivre une liste de course millimétrée pour cuisiner. Pas besoin de se prendre la tête pour être un gourmet! (NB: des fois oui, il faut suivre la recette et oui, il faut faire les courses nécessaires. Vous ne pourrez pas inventer une choucroute garnie sans choucroute et sans garniture.)
Le plat d’aujourd’hui m’a été inspiré par une belle personne et fine cuisinière qui prépare, quelques midis par semaine, des plats du jour dans le café d’un musée près de chez moi. Après y être allée la semaine passée, j’ai eu envie de reproduire ces fenouils décadents à la tomate.
J’y ai ajouté d’autres légumes que je devais utiliser sous peine de les jeter (cf points 1) car c’était des légumes de saison, 2) parce que je les ai pas acheté exprès et 3) parce que je n’ai rien pesé).
J’en ai mis beaucoup pour pouvoir en tirer plusieurs repas. Et j’ai eu l’illumination. Contextualisons: je parie que je ne suis pas la seule à rechigner un peu devant certains restes du frigo (oh oui, remanger de la soupe à la courge pour la dixième fois d’affilée!). Hé bien, un reste peut en cacher un autre! On pourrait même intituler cet article « Pimp my restes du frigo »! Parce que la recette de base peut être pimentée de plein de façons pour des résultats variés. Exemples:
– Avec des petits cubes de feta et des olives ajoutées en fin de cuisson
– Avec des raisins secs, des pignons et des anchois
– Avec du cumin et un peu de paprika fumé
– Avec un œuf cuit dedans, façon chakchouka
– Servie avec des pâtes, de la polenta, du riz, voire même sur une tranche de pain, parsemée de parmesan râpé et mise sous le grill du four…
Tant de possibilités et si peu de repas dans la semaine!
J’espère que cet article titillera votre curiosité et votre créativité 🙂 parce que la cuisine, c’est avant tout du fun!
PS: pour ceux qui ont de la soupe à la courge dans le frigo et qui n’en peuvent plus, une goutte de lait de coco, pas mal de curry et quelques lentilles corail peuvent changer la donne.
Pour 4 personnes mais c’est pas exact puisque j’ai rien pesé
Temps de préparation: 15 minutes / Temps de cuisson: 2 heuresIngrédients (plus ou moins)
Deux fenouils
3 belles carottes
6 branches de céleri
Un petit poivron
1 oignon
1 gousse d’ail
Une bouteille de passata de tomate (600ml)
Sel, poivre, herbes de Provence
Pour pimper la recette:
Feta ou fromage de chèvre
Olives, anchois, câpres
Cumin, paprika fumé, fines herbes
Raisins secs, pignons, amandes effilées
œuf, lardons, talon de jambon
- Émincer l’oignon et l’ail. À l’aide d’une mandoline ou avec un bon couteau, couper les légumes en tranches très fines.
- Dans une grande sauteuse à fond plat ou une poêle, faire revenir l’oignon dans de l’huile d’olive. Lorsqu’il devient translucide, ajouter tous les autres légumes. Faire revenir 3 minutes.
- Ajouter la passata, les herbes de Provence, saler, poivrer. Couvrir et laisser mijoter 2 heures à feu doux.
- Servir tel quel ou avec la garniture de son choix. Accompagner d’un féculent.
Laisser un commentaire