Il pesto – ou la sublimation du Dieu Basilic

Pesto_1

Le pesto fait partie des choses que j’ai toujours vu ma maman et ma nonna faire; et de ce fait, des choses que j’ai mangé depuis toujours. Mais attention, seulement durant l’été! Parce qu’on avait pas pris l’habitude de le congeler, et parce que jusqu’à ma vie en colocation, je n’avais jamais mangé de pesto industriel (swag! comme disent les jeunes.)

Du coup, ça fait depuis ma plus tendre enfance que je me dis: quand je serai grande, je ferai du pesto (parmi d’autres choses quand même).

Me voilà grande. Par là, j’entends que je ne vis plus dans le domicile familial où, l’air de rien, pouf, le frigo se remplit tout seul (cette magie disparaît étrangement dès qu’on a son propre chez soi). Donc, si j’en ai marre de mon pesto Barilla  industriel, y a pas 50 possibilités, ma cocotte. Bon, il y a ma nonna qui me refile la moitié de sa production congelée quand je lui rends visite (pour de vrai, mes visites son complètement désintéressées!). Mais il y a aussi le plaisir de manger son propre pesto, le sien à soi, assaisonné comme on aime. Et bim, je m’ y suis mise.

Pesto_fini

Le basilic vient du Panier de légume, on en a eu un beau bouquet cette semaine. Couplé avec celui du balcon, y a de quoi faire. Pour la recette… hé ben je vous la donne comme je l’ai faite, le résultat étant satisfaisant. J’ai pu tirer de ma maman les ingrédients, par contre le reste (au hasard…les quantités) ressemble étrangement à toutes les recettes que j’ai essayé de soutirer à ma nonna: un peu de ci, un peu de ça, tu mélange jusqu’à ce que la pâte soit comme ça… yey.

J’ai eu par contre une grosse désillusion dont je pense que je dois vous faire part. Même si mes deux ascendants générationnels utilisent un vieux mixeur pour la préparation du pesto, j’ai fait ch….la moitié de la planète des pieds et des mains pour trouver un pilon (finalement on l’a trouvé pour moi…certainement pour me faire taire). Le but étant, le jour J, de préparer mon pesto à l’ancienne, telle la vraie italienne que je ne suis qu’à moitié. Un seul mot pour résumer: FAIL (= raté…) Non seulement il faut être Hercules, mais en plus les feuilles fichent le camp de dedans le pilon, elles se pilent pas, elles s’aplatissent vaguement….de rage, j’ai passé à mon blender flambant neuf que j’adore. Hé ben FAIL derechef. Ca mixe que le fonds, les feuilles du dessus y passent jamais donc inefficacité totale. Du coup, j’ai ressorti le même vieux mixeur un peu pourri, il faut dire, que ma maman utilise pour faire son pesto (elle me l’avait bien dit, que c’était la meilleure solution…) C’est moins old school/fashion (en fait c’est juste moche), mais complètement efficace. Avis aux marques d’éléctro-ménager, continuez à produire ces machines encombrantes, lourdes et peu pratiques, elles font un pesto du diable.

Pesto_pilon_mixer

Vieux mixeur wins.

Ingrédients pour un petit pot

Une dizaine de belles tiges de basilic
60g de pignons de pin
2 gousses d’ail
60g de parmesan râpé
Environ 40ml d’huile d’olive (allez y plutôt à l’oeil)

Préparation

    1. Séparer les feuilles de basilic des tiges et bien les laver.
    2. Mixer d’abord les feuilles, ensuite ajouter les pignons, ensuite l’ail et ensuite le parmesan.
    3. Ajouter l’huile d’olive jusqu’à ce que le pesto forme une pâte assez souple à votre goût. Poivrer et saler si besoin.
    4. Conserver dans un pot au frigo; le pesto doit toujours être recouvert d’huile d’olive.

PS: il est tout à fait possible de le congeler!
PPS: c’est délicieux de rajouter, avant de servir, une cuillère à café de séré au pesto.

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