Heeeeeeeeey ça fait un bail! Il y a eu pas mal de mouvement par ici ces derniers temps, des anniversaires à fêter, des apéros à préparer… du coup, un peu de calme cette fin de semaine et c’est reparti pour un tour!
Au début du mois d’avril, on est partis en famille à Lyon (la preuve qu’on avait bien mangé aimé la première fois). Pour les hypothétiques futurs touristes, je recommande chaudement l’hôtel de la Presqu’île où on a passé les 2 nuits de notre weekend; simple, joli et efficace. Pour ceux qui connaissent l’ambiance générale de ma famille, il est évident qu’on allait accorder une attention particulière aux repas (yéééééé). Le vendredi soir, mes parents avaient donc réservé pour nous tous dans un petit restaurant, le Palégrié; quelques tables, une déco sobre, et surtout la particularité de ne proposer qu’un menu (la maîtresse de maison vient demander au début du repas si cela convient à tout le monde et c’est parti mon kiki). C’était incroyable. Ya pas d’autre mot. Surtout que dernièrement, j’ai remarqué qu’en m’amusant à cuisiner chez moi, en testant et en trouvant les bonnes recettes, en utilisant de bons produits….hé ben des fois, j’étais déçue au restaurant. Alors bien sûr, c’est agréable de se préoccuper de rien. Mais bon, c’est quand même cher pour quelque chose qu’on aurait pu faire soi-même (et en meilleur…mon Dieu mon ego est-il à ce point surdimensionné?).
Non sincèrement, c’était magistral. Friand je dirais même, comme la sommelière l’a dit concernant le vin qu’on buvait (c’est devenu LE mot préféré, hein L.?). Tout avait un goût…très pur, simple, sans que les saveurs ne se masquent les unes les autres; beaucoup d’herbes fraîches, de couleurs, de textures; un GRAND moment. (Moi qui déteste prendre mes assiettes en photo au restaurant, franchement j’aurais pu le faire). On a dû être assez insupportables, les deux fadas des apéros, à analyser tout ce qu’on mettait dans la bouche (mais ça en valait la peine); je crois qu’on avait tous envie que l’assiette/le repas/la soirée ne se finisse jamais (parce qu’en plus on était en bonne compagnie 🙂 )
Pourquoi donc revenir sur le Palégrié autrement que pour revivre quelques minutes ce chouette moment? Parce qu’on a eu en amuse-bouche une petite verrine de panna cotta d’asperge. Et encore une fois, le goût était tellement délicieux mais sans être écœurant qu’on s’est même demandé (dans une de nos nombreuses analyses) si il y avait vraiment des asperges là dedans ou si c’était juste du jus de cuisson. Autant dire que cette idée tourne dans ma tête depuis. Et à peine J. a-t-il mis des asperges dans le frigo, tadaaam! J’ai tenté. Alors peut-être que c’était du jus de cuisson, mais alors ils sont vachement fortiches.
Moi, je vous propose une version avec un peu d’asperges mixées dans la crème, juste assez pour que ce soit frais et délicieux. Alors le goût d’asperge est assez discret, vous pouvez en rajouter facilement 50g si vous voulez quelque chose de plus fort. (Ce qui est pratique, c’est qu’on peut très bien utiliser des « restes » d’asperges déjà cuites à l’eau; des fois une botte c’est beaucoup…). La proportion de la recette convient si on mange la panna cotta sans un « à côté » qui risquerait de couvrir facilement le goût. Et outre le goût, elles sont tellement mignonnes, dans ces petites verrines…(merci IKEA).
**Avis aux intéressés, c’est une recette qui pourrait bien figurer au menu d’un de nos prochains apéros… alors si vous aimez les asperges (ou pas, on trouveras autre chose) et que vous avez quelque chose à fêter, une seule adresse: La Délicieuserie!**
[Panna Cotta aux asperges]
Pour 4 grandes verrines (1.5dl) ou 12 petites (0.5dl)
Temps de préparation: 15mn / Temps de repos: 3h
Ingrédients
150g d’asperges vertes cuites (soit entières, soit uniquement la tige)*
225 ml de demi-crème
225 ml de lait
5 feuilles de gélatine alimentaire
Sel, Poivre
Copeaux de parmesan, mignonnette de poivre (poivre grossièrement concassé) baies roses ou pointes d’asperges pour décorer
* Si vos asperges sont crues: couper environ 1 cm du pied, éplucher la base (soit une tiers de l’asperge); porter à ébullition de l’eau additionnée de sel ou de bouillon, plonger les asperges, laisser cuire 10 minutes. Égoutter.
Préparation
- Déposer les feuilles de gélatine dans une assiette ou un bol, recouvrir d’eau froide, laisser tremper.
- Dans une casserole, porter à ébullition le lait et la crème. Lorsque le liquide bout, retirer du feu, saler et poivrer; sortir les feuilles de gélatine de l’eau, les essorer en les pressant entre les mains et les ajouter à la crème chaude en mélangeant bien. Mixer (au blender ou au mixeur plongeant) la crème avec les asperges le plus finement possible. Filtrer le mélange avec une passoire.
- Verser le mélange dans le contenant choisi (verrine, bol, autre) et laisser prendre 3 heures au frigo.
- Garnir avec le poivre, les baies roses, le parmesan ou des pointes d’asperges.
[Quelques vues de Lyon]
mai 10, 2015
Chouette idée cette panna cotta…
mai 11, 2015
sympa ces panna cotta!!! bisous