Curry rouge, curry vert, curry jaune, curry massaman.
Les currys, c’est vraiment fascinant! Choisir un curry, c’est pas juste savoir si on a envie de chaleur dans la bouche ou non. Jusqu’à il y a peu, je pensais que c’était un peu comme le code couleur sur les articles soldés dans les boutiques de fringues:
vert = très fort, rouge = moyen fort, jaune= pas fort, Massaman = on en sait rien.
Et là, je ne parle que des restaurants, qui cuisinent la vraie cuisine de là bas et ou on a pas le choix de combien de petits piments on aimerait à côté de notre plat. Tu choisis le curry vert, il y a 3 petits piments, ça veut dire que tu vas morfler, point barre. Si t’es pas content, choisis de l’aigre doux.
C’est pour ça que c’est si sympa de les cuisiner à la maison, les currys. On peut en mettre combien on veut, dilué dans combien de lait de coco on veut, pour un résultat pas forcément fort mais toujours hyper parfumé.
Pour la partie instructive de cet article: le curry, ça désigne un mélange d’épices, en pâte ou en poudre selon l’origine. Hé ouais, vous pouvez dorénavant épater vos amis en leur apprenant que la poudre de curry madras jaune dans leur armoire à épice, c’est pas de la plante de curry réduite en poudre: c’est un mélange de plein de trucs bon (dont souvent du curcuma pour sa belle couleur). Face à cette avalanche de choix et d’histoire de la gastronomie, deux options s’offrent à vous:
– Etudier les currys, dans des bouquins, sur le net ou dans des cours de cuisine (celui-ci par exemple)
– Faire de nombreux essais un peu au pif mais toujours dans l’amour de la bonne bouffe (pour l’instant c’est mon cas)
Ayant déjà partagé des recettes de curry rouge et de currys divers et peu orthodoxes, j’ai eu envie d’essayer une sorte inconnue, que je ne teste même jamais au restaurant (que celui qui ne prend pas les deux mêmes plats à chaque fois qu’il va dans son restaurant thaï préféré me jette la première pierre) (moi c’est curry rouge de canard et porc aux noix de cajou): le curry massaman. Il est désormais dans mes favoris, oui oui.
Une petite anecdote concernant mes tests pour cette recette: notre Panier de légumes à pourvu dernièrement des poivrons. Donner à un légume le nom de « poivron » quand tout son être crie « piment », c’est vraiment pas sympa. J’ai dû diluer 4 fois la sauce et sortir les pseudos-poivrons du wok pour rendre sa comestibilité à ce plat, tellement ils avaient propagé leur fortitude. Mais pas d’inquiétude: le recette ci-dessous avec des légumes idoines donnera un résultats tout à fait mangeable. On peut même y ajouter un petit piment oiseau si l’envie nous prend!
Pour 4 personnes
Temps de préparation:
20 minutes / Temps de cuisson: 15 minutesIngrédients
250g de poivrons
250g de courgette
150g de chou pomme
150g de haricots
5 cuillères à soupe de pâte de curry massaman
Le jus d’1/2 citron vert
2 cuillères à café de sucre
500ml de lait de coco
Une lime, pour servir
Préparation
- Laver et couper le poivron en lamelles. Laver la courgette et la détailler en petits dés avec la peau. Peler le chou pomme et le détailler en dés. Couper les extrémités des haricots et les faire blanchir dans l’eau bouillante pendant 5 minutes. Les couper ensuite en deux ou trois.
- Dans un wok, faire chauffer un filet d’huile neutre et la pâte de curry une minute. Ajouter le lait de coco, le sucre et le jus de citron, mélanger pour bien diluer. Ajouter les légumes coupés en dés, porter à ébullition, puis baisser le feu et laisser cuire 10 minutes à feu moyen. Rectifier l’assaisonnement avec du sel selon votre goût.
- Servir avec du riz parfumé au jasmin et un quartier de citron vert.
septembre 14, 2017
Merci pour cette recette de curry ! Moi je crois toujours que c’est ultra dur de les réussir…et là bim : génial ! Fastoche ! Je vais essayer !Et…super belles photos !
septembre 16, 2017
Cool! Tu m’invites? 🙂
septembre 15, 2017
Mmmh parfait pour réchauffer l’ambiance automanle du Vallon 😉
Quel magnifique cliché ! On en mangerait !
septembre 16, 2017
Qué ouais! (je m’entraîne, je m’entraîne 🙂 )