Aidez moi. Quelqu’un, style un prêtre, je pense qu’un exorcisme s’impose. Rome, sort de ce corps! Depuis une semaine, tout ce que j’ai dans la tête se résume à des pâtes (plus que d’habitude…Doux jésus!), des terrasses (sur lesquelles boire des Spritz), de la sauce tomate, de la chaleur dans des vieilles pierres, des pâtes, de la sauce tomate….

Ben vas-y, fais toi des pâtes à la sauce tomates avec quelques vieilles pierres par dessus et arrête de nous les briser (je vous entends d’ici, petits canailloux!). J’aurais pu faire ça. J’ai trouvé mieux. Et vous allez me remercier (est-ce que vous me méritez vraiment?).

Chez le boucher ce matin, J. et moi avons posé les yeux sur ma salvation (ce mot n’existe pas en français, vous saviez?). Des jarrets de veau. Hé ils se refusent rien ces deux là! Mais ça faisait longtemps qu’on avait pas mangé un beau morceau de viande. Et il fallait exorciser Rome. Alors nous y voilà. L’osso buco. 

J’avais sincèrement oublié à quel point c’est facile. Je vous fais une liste là tout de suite car je vous sens dubitatif:

– Les ingrédients: à part la viande (on peut aussi bien utiliser du porc ou du boeuf), il ne faut rien de spécial (on peut très bien se passer des tomates confites et des olives, c’est aussi bon).

– Le matériel: une planche, une cocotte (ou à défaut une casserole), un couteau qui coupe pas trop mal…bref t’as une cuisine, t’as de l’osso buco.

– Les actions culinaires: Peler. Couper. Cuire. Manger. Basta.

Franchement c’est vrai. Et non seulement vous vous blufferez vous-même d’avoir fait un truc aussi bon, mais vous blufferez aussi ceux qui le mangent avec vous (le repas est un moment convivial, faites pas les associaux). Et pour l’accompagner, une petite purée de pommes de terre, qui est de deuxième truc le plus simple du monde à faire (alors oui il faut un presse purée, mais on peut aussi la faire à la fourchette. No excuse).

Bon, voilà la recette, et sur ce, je vais me faire un Spritz (damned…).